Bienvenu, ex-conseillère municipale remontée comme un cou-cou contre les pratiques antidémocratiques des gentils élus de nos campagnes, quelques pages destinées à faire connaitre un peu du Sud-Aveyron , à faire entendre un ^peu autre chose que le blabla convenu et inconvenant des élus.... la plupart du temps.
tant est qu'ils ne reculent que devant peu de chose pour mener à bon port tel ou tel projet dont l’intérêt semble bien douteux pourtant.


Enfin, critique également des production d'énergie, sous couvert d'écologie mais essentiellement liées au profit , telles que les parcs éoliens et photovoltaïques qui ne répondent à aucune demande locale, les productions industrielles , porcheries et bergeries démesurées .

La main mise progressive des multinationales sur les ressources locales fait partie de stratégies dangereuses pour ceux qui vivent ici.
Très peu de transports en commun et trop chers, bétonnage croissant des terres , expropriation d'agriculteurs, construction de parcs photovoltaïques sur plusieurs hectares
, centralisation de la production d'électricité à partir de l'éolien sur le Sud-Aveyron, doublement des lignes THT et construction nouvelles de transformateurs sur plusieurs hectares. Vider la campagne de ses habitants en les acculant à habiter en ville faute de moyens!
La campagne une fois vide de ses habitants , réduite à un réceptacle de ressources à exploiter et à extraire, dessus et dessous: Gaz de schiste, éolien, photovoltaïque, l'eau, stockage des déchets , exploitation outre mesure du bois des forêts, de grandes fermes industrielles pour des élevages hors-sol, des terres louées ou vendues à des multinationales...

Comme la gestion de l'eau qui doit rester locale, comme les hôpitaux qui doivent rester locaux, ainsi en est-il de la production des aliments, de la production d'énergie, des transports scolaires , tout cela doit être au bénéfice de ceux qui habitent et travaillent ici, pour la préservation de la qualité de vie et du territoire.

les petits pas sont verts et rouges en sud-aveyron

les petits pas sont verts et rouges en sud-aveyron

mercredi 24 juillet 2013

Plateau Survolté : Repas sous les étoiles vendredi 26 juillet à 14 euros. Nous remplissons la cagnotte en prévision du procès contre RTE .

Repas champêtre sous les étoiles de l’association « Plateau survolté », vendredi 26 juillet 2013.

Cet été, l’association Plateau Survolté remet le couvert, le vendredi 26 juillet. Le repas champêtre aura lieu, sous les lampions, au stade de Saint Victor, à partir de 19 heures. Auparavant une ballade sur le Causse sera proposée à partir de 17h, à La Plaine, les terres où RTE voudrait bien installer son transformateur (présentation de faune-flore-sources-agriculture- lignes THT- transfo). Au menu du repas : salades composées et de terrines maison, puis viendront les grillades, ensuite les fromages et les desserts maison, le tout accompagné de pain pétri et cuit sur la commune, de vins du Causse, du Languedoc, et de bière du Larzac. Des intermèdes musicaux avec le groupe Otant’Oc rythmeront la soirée suivi d’un atelier de danses traditionnelles. Le repas est fixé à 14 euro. Il est gratuit pour les enfants jusqu’à huit ans et demi-tarif de 8 à 12ans.
Pour rappel : Ce projet de transformateurs 400 000V sur 6 hectares de terres agricoles engage l’avenir du Plateau et de ses habitants, mais aussi du sud-Aveyron à travers la concentration de parcs éoliens et de réseaux électriques très haute tension. Le projet sur la commune de Saint Victor et Melvieu nie les habitants de cette zone rurale et touristique où il fait bon vivre et les agriculteurs seraient expropriés ! Ce transformateur permettra de collecter 1600 mégawatts éoliens, afin d’exporter ce trop plein d’électricité vers l’Espagne et ensuite le Maroc. Accroitre les ventes, enrichir les affairistes du marché de l’électricité : Demandez le programme  2016-2020! 
 
Encore confidentiels, voici les petit plus du projet : la ligne 400 000V qui traverse l’Aveyron du nord au sud sera doublée et quelques autres transformateurs de 2 à 3 hectares émergeront au grès des implantations des parcs éoliens. Les réservations, non pas pour les transformateurs mais pour les repas sont à faire aux numéros suivants : 05-65 62 58 64 ou 05-65 62 51 04, de 19 h à 21 h.
Nous vous invitons à nous rejoindre pour ce repas solidaire, les terres agricoles de l’Aveyron doivent être préservées, c’est un constat de simple bon sens : L’avenir d’un pays passe par sa capacité à produire son alimentation et surtout par des circuits de proximité. La traçabilité n’en sera que plus évidente, alors adieu cheval roumain, businessman hollandais et patron combinard ….
Pour l’association Plateau survolté, carole Joly

samedi 20 juillet 2013

Barrage au ministre de l’agriculture libérale sur le plateau du Larzac et soutien indéfectible à la lutte de NDDL. par Armand Jamot

samedi 20 juillet 2013, par armand

Une matinée sur le causse du Larzac
Jeudi 18 juillet 2013 sur le Larzac, aux Baumes c’était la fête à la signature du prolongement de bail pour la SCTL , société civile qui gère les terres du Larzac qui n’ont jamais rejoint l’armée et servent à des agriculteurs et autres. Le ministre de l’agriculture, M Le Foll est venu apres 11h pour signer ce renouvellement anticipé de bail, je crois pour 80 ans.
Très bien !
Des « zozos », des farfelus , comme dirait notre sénateur socialo-libéral local (Alain Fauconnier) , sont venus revendiqué un moment d’écoute pour la ZAD de Ntre Dame des Landes (NDDL).
Vite fait, NDDL, c’est au départ une volonté de faire un méga aéroport, dans une société humaine qui surproduit du CO2, qui a donc un big problème de changement climatique s’amorçant fort. C’est piquer de la terre cultivable et qui plus est des zones humides (écosystèmes très riches : pas en euros, mais en ce qui concerne la vie) pour bétonner, goudronner. Plus crétin ou plus imbu , il n’y a pas !
lire la suite: http://media0.org/spip.php?article54
Qui l’eût cru ? Qui aurait imaginé voir un jour Pierre Burguière et Léon Maillé, figures emblématiques de la lutte du Larzac, pousser aux côtés des gendarmes, face à des manifestants opposés au bétonnage de terres agricoles ? C’est pourtant cette scène inattendue qui s’est jouée, jeudi, en parallèle à la visite du ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, venu prolonger le bail accordé par l’État à la Société civile des Terres du Larzac (SCTL).

vendredi 19 juillet 2013

Ciel! Le peuple fait une irruption intempestive sur le Larzac!


Eh oui, de temps en temps le peuple fait des irruptions intempestives sur la scène.... à sa façon certes,  brouillone mais  tétue,

le peuple ne peut étre perpétuellement inexistant,

le peuple, un chien fou dans un jeu de quille de rochers du larzac? un éléphant dans un magasin de porcelaine caussenarde?

le peuple qui ne comprend rien à rien?

le peuple si génant....

justement parlons-en du Larzac: Le Larzac, petit royaume précieux à quelques-uns au point de le sacraliser et qu'aucunes voix divergentes, nouvelles, et jeunes aussi,  ne puissent s'élever sans qu'elles soient perçues par les anciens comme "déplacées" ? ( entre autres ce conseil par un ancien du Larzac Pierre Burguier: "ce n'est pas de cette façon qu'il faut s'y prendre, vous n'aviez qu'à demander un rendez-vous au ministre" et un autre ancien, Léon Maillé qui ceinture une jeune fille qui venait de sauter un grillage, afin de l’empêcher de s'approcher des Baumes, hameau ou se trouve le ministre à ce moment-là !) .

 Egalement,  la pression est forte sur ceux qui y vivent et s'obstinent à avoir une parole contestataire , montrés du doigt comme des problèmes, petits chantages menaçants : s'ils participent à la manif, à cause d'eux, le bail ne sera pas renouvelé! .

Mais lors de cette manifestation, le Larzac n'est pas notre cible, ni le renouvellement de bail comme certains  semblent le croire!  Il y a justement un parallèle à faire avec Notre Dame-des-landes comme par exemple sur l'inutilité du projet d'aéroport ,  la défense des terres agricoles, sur la  mobilisation citoyenne massive.

 Le Larzac, symbole puissant des luttes du peuple, des paysans et symbole de contre-pouvoir et de  revendications , il est justement  le lieu où faire entendre sa voix est tout naturel , ainsi serait-il plus  naturel de se taire et de se faire invisible parce que c'est le Larzac? et que chut, un ministre passe....et c'est pas un ange!

Mais diable, le ministre chahuté (guili, guili)  sur le Larzac! C'est grave, docteur?  pour des anciens de la lutte du  Larzac , il semblerait que ce soit le cas et l’opprobre a été jetée sur les participants à la tentative de  blocage du ministre.

Nous étions une soixantaine de citoyens , et une trentaine de gendarmes auront tenté de nous empécher d'investir la voie qui mène  aux Baumes. En chantant, nous avons coupé à travers champs, puis il y aura eu un moment de confrontation, sorte de mêlée façon  rugby, gendarmes et militants de part et d'autres de la banderolle, poussant et repoussant,finalement passage en force,  puis ensuite très vite une cabane de palettes surgies de je ne sais où,  a été montée en barricade  afin de bloquer le ministre à son départ , ceci dans le but de demander l'abandon de l'aéroport à notre dame des landes et la résolution du probléme à l'identique du  Larzac .  Après une paire d'heure, ce fut la sortie de tout ce petit monde d'élus et d'invités à la fameuse signature, qui s’enfuira en voiture à travers la terre caillouteuse du pré d'à-coté sous des chants moqueurs qui parlaient de carters crevés et de ministre bloqué!

 mais le ministre, que nenni! Il prit un petit chemin de traverse, et nous repartîmes en riant.

Voir aussi sur le site de La ZAD:  http://zad.nadir.org/spip.php?article1788



pour jeudi 18 juillet Tous au Larzac !

 pour jeudi 18 juillet Tous au Larzac !
> Ensemble soignons la schizophrénie de Mr Le Foll.
>
> Rendez-vous jeudi 18 juillet à 10h30 au carrefour du CUN du Larzac
> (à environ 700m après l'embranchement des Baumes)
>
> Mr Le Foll, ministre de l'agriculture, doit venir sur le Larzac demain,
> jeudi 18 juillet de 11h à 12h. Il prolongera à cette occasion le bail de
> la SCTL (Société civile qui gère les terres rachetées par l'État à
> l'époque du projet d'extension du camp militaire - projet comme chacun
> sait annulé depuis). Coup de pub pour le gouvernement, qui s'auréole ainsi
> à bon compte (croit-il) de "l'image Larzac".
>
> À quelques centaines de kilomètres de là, à Notre-Dame-des-Landes, après
> les échecs répétés du gouvernement pour expulser les habitants,
> l'annulation du projet d'aéroport nantais ne fait plus guère de doute.
> Pourtant le même gouvernement, en plein déni, persiste à croire qu'il
> pourra noyer 2.000 hectares de bonnes terres agricoles sous des milliers
> de tonnes de béton.
>
> Comment expliquer ces deux poids deux mesures ? Si Mr Le Foll est
> favorable à une gestion collective par les habitants des terres destinées
> initialement à de grands projets nuisibles (comme sur le Larzac), il a le
> devoir de prendre une décision politique réelle dès demain. Qu'il annonce
> son rejet du projet d'aéroport nantais et envisage les moyens d'une
> collectivisation des terres sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
>
> C'est bien le minimum que nous attendons du ministre s'il souhaite
> repartir (la tête haute) de notre beau département.
>
> Les comités ZAD Millau, Larzac, Saint-Affrique et Rodez appellent en
> conséquence à venir interpeller le ministre jeudi 18 juillet à 10h30 au
> carrefour du CUN du Larzac (à environ 700m après l'embranchement des
> Baumes). Trois accès sont possibles : Pierrefiche, Montredon et Potensac.
>
> Venez nombreux !

mardi 2 juillet 2013

Saviez- vous qu'en ce moment se tient le débat national sur la transition énergétique? mais pas question de parler de l'enfouissement des déchets point à la ligne!

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L’entraide et la modestie doivent se substituer à l’esprit de compétition de Pierre Lehmann




Le 20e siècle aura été marqué par un maldéveloppement hallucinant – continué aujourd’hui sous le nom de développement durable – imposé à l’humanité au nom de la prospérité. Militarisme, dictatures, guerres, croissance économique, Union européenne, libéralisation, mondialisation, développement incontrôlé du trafic automobile, de l’aviation, énergie nucléaire, bobard de la fusion nucléaire contrôlée, scientisme....
 Le plus inquiétant est notre dépendance des énergies non-renouvelables et le changement climatique qu’elle provoque. Cela va rendre la vie sur la Terre très difficile, à moins que le nucléaire ne se charge de faire disparaître l’humanité en temps utile (Le risque est réel, l’administration américaine envisage d’utiliser l’arme atomique contre l’Iran).
Que faire? Il est à mon avis illusoire de chercher un système politique, une méthode de gouvernement que permettrait de gérer des Etats, comprenant des millions de personnes, de manière à réconcilier l’homme et la nature. Les structures étatiques com-prennent nécessairement des hiérarchies de pouvoir dont la motivation première est de résoudre des problèmes et non de se demander si les problèmes en question pourraient ne pas exister. Cela mène à une fuite en avant permanente, la solution d’un problème amenant le problème suivant.
Pour être bien sur la Terre il faut pouvoir se laisser vivre. Mais c’est la dernière chose que le pouvoir puisse envisager puisque cela le rendrait définitivement inutile. Se laisser vivre c’est, de mon point de vue, de jouir du moment présent que nous offre notre inter-action avec d’autres, avec la nature. Le fait, par exemple, de se sentir bien dans un paysage, sur un coin de terre, de sentir intuitivement ce qui est juste, d’apprécier la compagnie des amis. Pas besoin de produire, d’être rentable, efficace. Cela ne signifie pas qu’on ne va rien faire et n’exclut pas des travaux pénibles. Il y a des choses qu’il faut faire pour que la collectivité puisse fonctionner. Mais le travail doit prendre une autre signification. Il n’est plus un but en soi mais une contribution à la bonne santé du groupe, au maintien de la planète. Citons Castoriadis: «Nous devrions être les jardiniers de notre planète, la cultiver comme elle est et pour elle-même. Et trouver notre vie, notre place relativement à cela. Voilà une énorme tâche qui pourrait absorber une grande partie des loisirs des gens, libérés d’un travail stupide, productif et répétitif… Mais l’imaginaire de notre époque c’est celui de l’expansion illimitée, c’est l’accumulation de la camelote …».
C’est cet imaginaire-là qu’il faudrait changer ce qui ne va pas sans un renoncement à la croissance économique, à l’exploitation de ressources. Comme le système économique actuel ne peut pas se passer de croissance et comme les pouvoirs établis – démocraties ou dictatures – sont esclaves de l’économie, on ne voit pas ce qui pourrait éviter l’effondrement du système. Il serait donc judicieux de s’y préparer ce que nous pouvons faire en tant que personnes. Il n’y a probablement pas de marche à suivre toute faite, mais la recherche d’un maximum d’autonomie en collaboration avec des personnes proches est probablement une étape nécessaire pour éviter le pire. L’entraide et la modestie devront se substituer à l’esprit de compétition propre à l’aberration économique. Cela devrait rendre la vie plus agréable, mais nous n’y sommes pas encore.
Pierre Lehmann
 (Horizons et débats, 16 avril 2007, 7e année, N°14)
 Dans la série des pionniers de la lutte antinucléaire en Suisse dont le journal Sortir du nucléaire fait le portrait, le physicien Pierre Lehmann est une figure majeure. Il a non seulement été coordinateur de la campagne antinucléaire, il vient aussi de très loin : Dans les années 60 il travaillait pour le projet de centrale nucléaire suisse de Lucens puis il a travaillé dans une multinationale active dans le pétrole. Questionner ses croyances puis changer de cap n'est pas commun. Pierre Lehmann est allé plus loin encore puisqu'il est devenu une des autorités romandes majeures sur le thème de la décroissance.