vendredi 17 décembre 2010
dimanche 12 décembre 2010
Réduire la consommation d'électricité...c'est...
Réduire la demande au réseau central , c'est réduire la demande en électricité issue du nucléaire, pour la plus grosse partie. Voila une piste.
vendredi 10 décembre 2010
Le pillage continue...
Depuis le début du printemps le géant pétrolier français et le Texan Schuepbach sont libres d’explorer 9672 km² dans le Sud de la France, un terrain de prospection grand comme la Gironde. Signés par Jean-Louis Borloo, trois permis exclusifs de recherche (Permis de Montélimar ; Permis de Nant, Permis de Villeneuve de Berg) dessinent un gigantesque V de Montélimar au Nord de Montpellier, remontant à l’Ouest le long du parc naturel des Cévennes.
Pour obtenir deux des trois permis, l’Américain a cependant du rassurer les autorités françaises en s’alliant à GDF : “S’il y a un problème, ils sont juste là”, nous dit Charles Lamiraux, géologue à la direction générale de l’énergie et du climat (ministère de l’écologie) et en charge du dossier, en pointant la tour du gazier français depuis son bureau dans l’Arche de La Défense. Encore novices dans l’exploitation des gaz de schistes, les groupes français ne peuvent se passer de partenaires américains, les seuls à maîtriser la technique clef d’extraction de ces nouvelles ressources.
lundi 29 novembre 2010
Au sujet de la colonisation par les parcs éoliens

Si on veut que s’arrêtent les implantations ( concentrées sur certains territoires) de parcs éoliens (avec bientôt les parcs photovoltaïques sur des hectares et des hectares), il faut stopper le rachat de l’électricité qui est certes une mesure incitative à la mise en place des E.R (Energies Renouvelables) mais qui a un effet pervers par le dévoiement de l’utilisation des énergies renouvelables car cette incitation financière aiguise les appétits, depuis les maires jusqu’aux spéculateurs en passant par les promoteurs.
De plus, ces incitations ne sont pas cohérentes avec les buts des écologistes qui sont de préparer l’avenir et de préserver la planète pour ceux qui viendront après nous, et également de substituer les E .R. aux énergies fossiles dont bien sur , le nucléaire. Elles ne sont pas cohérentes parce que les implantations éoliennes ne répondent pas à un besoin local. Elles ne remplacent rien du tout et produisent un excédent traité comme un produit financier. Car en Aveyron, nous sommes en surcapacité à cause de la production hydraulique qui répond largement aux besoins de la région Midi-Pyrénées.
En fait, Il faudrait que les E.R répondent d’abord soit à une demande locale ou soit qu’elles se substituent à une consommation électrique locale afin de réduire la dépense énergétique.
Exemple avec la société fromagère des Bergers du Larzac qui a installé une unité de méthanisation et cogénération , ainsi le gaz produit à partir du petit lait est brulé en cogénération, cela produit chaleur ( 50%) et électricité ( 35%).
Résultat, l’entreprise a réduit notablement sa consommation d’électricité , celle qui était auparavant nécessaire pour chauffer l’eau, réduit sa production de CO2 car les boues issues du petit lait sont beaucoup mois importantes et les transports pour évacuer ces dernières sont donc moins fréquents. De plus, le rendement est élevé car l’énergie produite est consommée sur place.
C’est dans cette voie qu’il faut s’engager : l’apport financier de l’état doit être pour soutenir un projet local de production d’énergie renouvelable, précisément, évalué, car adapté pour une utilité locale ou pour des projets économisant l’énergie.
Pour assurer la proximité entre le lieu de production et le lieu de consommation, il faudra revenir à une électricité circulant sur des boucles de lignes basse tension et moyenne tension . Cela ne sera donc pas injecté directement sur les lignes du réseau THT qui est chargé du transport dur de longues distances .
Il s’agira en quelque sorte de gérer cette production en réseaux secondaires locaux comme cela se fait à Grenoble par exemple. Cette gestion sera collective, coopératives ou syndicats, du communal au régional, on peut comparer cela avec le système de gestion de l’eau , remis en partie entre les main d’une société privée Véolia et en partie reprise en main par des communes, des syndicats etc, etc.
Il faut savoir que l’architecture centralisée du réseau de transport d’électricité est la conséquence , dans l’histoire , de l’éloignement des lieux de production des lieux de consommation, et également du choix de produire de l’électricité par des centrales nucléaires .c’est la concentration de production, sur certains territoires, qui a conduit à la centralisation.
Et c’est le même schéma de productions centralisées qui est en train de se reproduire avec les parcs éoliens colonisant le sud-Aveyron, ou l’Aude, ou l’est du Tarn,.
Il faut que l’énergie soit répartie au moyens de multiples moyens de production et par décentralisation du réseau : C’est la solution qui évitera la démesure des projets de production à partir des énergies renouvelables, qui évitera une expansion de la demande énergétique, qui supprimera la saturation sur le réseau centralisé à cause d’une production en surcapacité car non absorbée ( il n’y en a pas réellement l’utilité) ce qui réduira la demande au réseau central car les unités installée correspondront à des besoins bien identifiés.
L'éolien fait partie du mix des productions à partir des énergies renouvelables, mais on ne peut permettre des implantations n'importe où, en particuliers sur des sites emblématiques, naturels et jusque là préservés,il serait plus judicieux de choisir moins de rendements peut-etre, mais les grandes éoliennes sur les friches d'autoroutes, des lieux anciens de mines, par exemple.
Nous n'avons pas de désets , alors évitons de réunir une centaine d'éoliennes au même endroit, proche des habitations de plus.
lundi 22 novembre 2010
les économies d'énergie? surtout la fin du gaspillage!
Il est nécessaire de tendre vers une "descente énergétique": En Aveyron, des collectivités , des habitants, des entreprise mettent en place des initiatives prometteuses soit par les économies d'énergie qu'elles génèrent , soit parce qu'elles proposent des réponses concrètes pour réduire la consommation d'énergie fossile et la production de co2.
Je vais d'abord rendre compte du procédé de méthanisation qui a été mis en place par la société fromagère des Bergers du Larzac qui me semble être une des pistes de production localisée d'énergie : production de biogaz qui est ensuite transformé par cogénération ( ce gaz est brulé) en électricité ( 35%) et en chaleur (50%), soit un rendement total de 85%.
Les déchets ( ici du petit lait) sont considérablement réduits et l'épandage est alors de meilleure qualité . Le transport des boues issues de la méthanisation est aussi moins fréquent ce qui réduit d'autant plus les allées-venues, le taux de co2 et économise du carburant.