Bienvenu, ex-conseillère municipale remontée comme un cou-cou contre les pratiques antidémocratiques des gentils élus de nos campagnes, quelques pages destinées à faire connaitre un peu du Sud-Aveyron , à faire entendre un ^peu autre chose que le blabla convenu et inconvenant des élus.... la plupart du temps.
tant est qu'ils ne reculent que devant peu de chose pour mener à bon port tel ou tel projet dont l’intérêt semble bien douteux pourtant.


Enfin, critique également des production d'énergie, sous couvert d'écologie mais essentiellement liées au profit , telles que les parcs éoliens et photovoltaïques qui ne répondent à aucune demande locale, les productions industrielles , porcheries et bergeries démesurées .

La main mise progressive des multinationales sur les ressources locales fait partie de stratégies dangereuses pour ceux qui vivent ici.
Très peu de transports en commun et trop chers, bétonnage croissant des terres , expropriation d'agriculteurs, construction de parcs photovoltaïques sur plusieurs hectares
, centralisation de la production d'électricité à partir de l'éolien sur le Sud-Aveyron, doublement des lignes THT et construction nouvelles de transformateurs sur plusieurs hectares. Vider la campagne de ses habitants en les acculant à habiter en ville faute de moyens!
La campagne une fois vide de ses habitants , réduite à un réceptacle de ressources à exploiter et à extraire, dessus et dessous: Gaz de schiste, éolien, photovoltaïque, l'eau, stockage des déchets , exploitation outre mesure du bois des forêts, de grandes fermes industrielles pour des élevages hors-sol, des terres louées ou vendues à des multinationales...

Comme la gestion de l'eau qui doit rester locale, comme les hôpitaux qui doivent rester locaux, ainsi en est-il de la production des aliments, de la production d'énergie, des transports scolaires , tout cela doit être au bénéfice de ceux qui habitent et travaillent ici, pour la préservation de la qualité de vie et du territoire.

les petits pas sont verts et rouges en sud-aveyron

les petits pas sont verts et rouges en sud-aveyron

vendredi 29 janvier 2016

Et la gestion du service public de l'eau à St Affrique ? Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir? - Je ne vois que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie...Charles Perrault - Barbe Bleue


 Ben non, on ne voit rien venir,
Donc rien à l'horizon!
On nous a laissé  entendre peut-être une éventuelle étude sur l'état du réseau...
Appelons un chat, un chat, une étude sur l'état du réseau ne  suffit pas pour faire le point,  pour décider  ou non de passer  en gestion publique.

Il faut une étude comparative des différents modes de gestion et proposant  un planning et une méthode s'il est décidé de  passer  en mode régie publique. C'est ainsi que cela s'est passé  dans les villes qui sont  passer de gestion  privée à une gestion publique.

L'étude sur l'état des " tuyauteries" dont il semblerait  être question  (étude jamais abordée en conseil municipal) ne permettra pas d'appréhender les différentes facettes des différents modes de gestion, bref, cela n’instruira pas suffisamment les conseillers municipaux  afin qu'ils décident en toute connaissance et conscience. On n'avance pas la-dessus , une étude c'est long,comme on a pu  s'en rendre compte pour d'autres études.  Il faudrait lancer une étude de faisabilité  pour  le  passage de gestion privée à une gestion publique et  dès maintenant, pour avoir les résultats au  moins  avant fin 2016.

Et afin d'enclencher les discussions avec ceux des  salariés de Véolia actuellement chargés de l'eau  à St Affrique qui  seraient  repris par la collectivité.

Un passage  du privé au public se prépare , bien à l'avance, ....pourquoi une commission   ne se met -elle pas en place? je vous laisse trouver les réponses diverses et variées..

Pour info, je rappelle les conseils donnés par JL Calmettes, conseiller municipal à Decazeville:  une étude doit être faite par un bureau d'étude indépendant   c'est à dire une étude qui ne soit pas menée par Véolia ,  et cette étude n'est pas une étude sur l'état du réseau, mais  une étude analysant les différentes possibilités de gestion du service de l'eau sur St Affrique, voire en l'intégrant dans un une gestion plus large , au niveau de la communauté de communes.

Il y a aussi cette rumeur  d'alliance entre Millau et St Affrique  pour la gestion  de l'eau en régie publique.   C'est un  argument avec lequel le maire de St Affrique ballade  toute personne qui lui demande ce qu'il en sera de la gestion de l'eau en 2017, à l'échéance du contrat avec Véolia.

Disons le tout net:  il faut laisser tomber cette histoire avec Millau, qui n'a aucune pertinence vu  la non-implication du maire de Millau dans ce futur projet et puisque  d'ici 1 an ou 2ans, c'est au niveau de l'intercommunalité  que cela se passera, la compétence de l'eau sera obligatoirement (loi) transférée à celle-ci. Donc,  il faut s'y préparer dès maintenant  , en demandant une étude analysant  tout ,  dont la gestion  au niveau intercommunal . Malheureusement, nous ne  voyons rien venir.
Aucune anticipation pour la  future compétence du  service de l'eau par  le Conseil Communautaire!?
 (Que Millau voit de son côté au niveau de son intercommunalité !...)

Au sein de la communauté de communes, il y a pourtant de nombreuses communes comme Vabres , par exemple,  qui gèrent leur eau en régie publique avec leur propre personnel. Passer le relais  à l'intercommunalité  permettrait ainsi  de  mutualiser les moyens  des services de l'eau et de créer une régie publique intercommunale!.

Remarques:  Le Collectif Citoyen du St Affricain  a des  exemplaires d'études comparatives sur l'eau, et une autre sur le réseau de chaleur, réalisées pour aider à la prise de décision quant à passer  ou non en régie publique : A chaque fois l'étude analyse tous les tenants et  aboutissant, comparant, pesant le pour et le contre, faisant ensuite des propositions pour planifier et organiser les différentes gestions,  notamment  pour un passage du privé au public, c'est très bien expliqué, et de plus le bureau accompagne pour la mise en place  de la régie publique; conclusion: quand on veut , on peut! mais bien sur, si on ne veut pas, c'est très facile de bloquer ,  temporiser, remettre à plus tard, annoncer une  étude, la repousser, la re-annoncer, etc, etc.....

Un conseiller municipal communiste  (refrain depuis 2008 nous a t-on dit) répète en boucle: "territorialisation de la gestion de l'eau",  "l'eau est un bien commun"!
Quelque fois repris par le maire lui-même: " Voui! Comme tu le dis, l'eau est un bien commun". C'est très mignon à voir et à entendre ce chœur à l'unisson; mais ça ne fait pas tellement avancer le schmilblick. Cependant,  vu le peu d'empressement de la municipalité  pour  mettre en place une commission et une étude sur l'eau, je ne suis pas certaine que le maire  soit véritablement persuadé de cela .
 Pourtant,un peu de cohérence: un bien commun, qui plus est  vital,  ne peut être géré comme une marchandise, et ne doit pas donner lieu à du profit ! L'eau doit sortir des pattes du secteur privé.   

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