Bienvenu, ex-conseillère municipale remontée comme un cou-cou contre les pratiques antidémocratiques des gentils élus de nos campagnes, quelques pages destinées à faire connaitre un peu du Sud-Aveyron , à faire entendre un ^peu autre chose que le blabla convenu et inconvenant des élus.... la plupart du temps.
tant est qu'ils ne reculent que devant peu de chose pour mener à bon port tel ou tel projet dont l’intérêt semble bien douteux pourtant.


Enfin, critique également des production d'énergie, sous couvert d'écologie mais essentiellement liées au profit , telles que les parcs éoliens et photovoltaïques qui ne répondent à aucune demande locale, les productions industrielles , porcheries et bergeries démesurées .

La main mise progressive des multinationales sur les ressources locales fait partie de stratégies dangereuses pour ceux qui vivent ici.
Très peu de transports en commun et trop chers, bétonnage croissant des terres , expropriation d'agriculteurs, construction de parcs photovoltaïques sur plusieurs hectares
, centralisation de la production d'électricité à partir de l'éolien sur le Sud-Aveyron, doublement des lignes THT et construction nouvelles de transformateurs sur plusieurs hectares. Vider la campagne de ses habitants en les acculant à habiter en ville faute de moyens!
La campagne une fois vide de ses habitants , réduite à un réceptacle de ressources à exploiter et à extraire, dessus et dessous: Gaz de schiste, éolien, photovoltaïque, l'eau, stockage des déchets , exploitation outre mesure du bois des forêts, de grandes fermes industrielles pour des élevages hors-sol, des terres louées ou vendues à des multinationales...

Comme la gestion de l'eau qui doit rester locale, comme les hôpitaux qui doivent rester locaux, ainsi en est-il de la production des aliments, de la production d'énergie, des transports scolaires , tout cela doit être au bénéfice de ceux qui habitent et travaillent ici, pour la préservation de la qualité de vie et du territoire.

les petits pas sont verts et rouges en sud-aveyron

les petits pas sont verts et rouges en sud-aveyron

samedi 11 février 2012

Pourquoi pas un référendum sur les obligations des riches?en réponse à nicolas sarkozy et son intention de référendum sur les obligations des chomeurs

Tant qu'à recourir à une telle procédure, le Parti de Gauche propose de soumettre à référendum les obligations des riches et notamment la création d'un revenu maximum, ainsi que la hausse du SMIC et la baisse des loyers. Nous ne doutons pas de la réponse qu'apportera le peuple français à ces deux questions, qui vont dans le sens de la solidarité et non de la mise en concurrence des salariés entre eux. Martine Billard


lundi 6 février 2012

Informations sur les risques du nucléaire et sur la chaine humaine entre Avignon et Lyon le 11mars 2012

Le Collectif « Sortir du nucléaire sud Aveyron » organise un départ en bus pour participer à la Chaîne Humaine du 11 mars, et propose 2 évènements d’information :

A St-Affrique : une conférence-débat, samedi 18 février , au Familial, à 20 h 30
sur les thèmes du nucléaire : imposition d’un « choix » aux risques démesurés, état des lieux en France sur les centrales, les projets, …
Deux intervenants du Réseau Sortir du nucléaire, Daniel Roussée, administrateur du Réseau et Marc Saint Aroman animeront la soirée.

Kotoé, citoyenne japonaise se joindra à nous pour témoigner sur la vie des gens dans les zones contaminées autour de Fukushima et sur l’action décalée des politiques et fournisseurs d’électricité dans la gestion de la catastrophe.

A Millau : un café citoyen, jeudi 23 février à 20 h 30 à la « Loco » sur l’état des lieux en France et à Fukushima, animé par André Larivière, membre du Réseau Sortir du nucléaire.

Contact bus « chaine humaine » : 06 08 43 65 66 / plumes-millau@orange.fr

dimanche 5 février 2012

contribution au projet de Schéma régional climat-air-énergie Midi-Pyrénées

Économies D’énergie - Quelques remarques quant à la maîtrise de la demande d’énergie dans ce Schéma Régional Climat-Air-Energie : l’objectif finalement retenu est celui d’une réduction de 15% d’ici 2020 (par rapport à 2005) dans le secteur du bâtiment au détriment de l’objectif de -30% selon le scénario du Grenelle. Les actions se concentreront surtout sur l’isolation et les efforts d’usage de l’éclairage et de la consommation de l’eau chaude (à cause des cumulus électriques). Le scénario réduction de la consommation est donc beaucoup moins « ambitieux » que le scénario production d’énergie. Pourtant, la priorité aujourd’hui, c’est d’abord et avant tout d’organiser la sobriété énergétique, seule à même de garantir la protection et le respect de l’environnement. C’est pourquoi, nous proposons nous aussi quelques pistes pour l’amélioration de ce schéma.

-Propositions quant au solaire thermique afin de ne plus chauffer l’eau via des cumulus électriques et afin d’économiser le pétrole (chaudières fuel) : Lancer un appel d’offre pour construction de panneaux solaires thermiques , et lancer un appel d’offre pour recruter des installateurs de chauffe-eau solaire afin de court-circuiter l’effet d’aubaine pour les installateurs, suite aux aides de la région et de l’Ademe, et des réductions d’impôts, la subvention de l'état est entièrement absorbée par les installateurs qui gonflent leur facture du montant du crédit d'impôt, résultat, les particuliers ne peuvent plus avoir accès au solaire thermique. Et qu’on en finisse enfin avec les radiateurs électriques ! Un exemple : En Suisse, un rapport de l’Office Fédéral de l’Energie précise qu’il est possible de couvrir près de 60% des besoins en chauffage et eau chaude sanitaire par le solaire thermique au cours des 20 prochaines années. En Midi-Pyrénées, le potentiel est sûrement autrement plus prometteur et cela permettrait aussi de favoriser l’autoconsommation.
-Soutenir par des aides financières les agriculteurs ou les entreprises locales (ex : fromagerie de la Cavalerie) désirant mettre en place une petite unité de méthanisation couplée à une centrale à cogénération, afin de leur permettre de répondre en partie à leurs besoins en électricité (autoconsommation), à leurs besoins en eau-chaude et chauffage ,et aux besoins en chauffage des hameaux les plus proches : réponse locale à une demande locale, maîtrise des prix, efficacité et économie d’énergie. Il s’agit là d’une auto-alimentation en énergie en quelque sorte.

-Privilégier les constructions type écolotissement, plus ramassées, tenant compte de l’orientation solaire, des dénivelés, afin de réduire notablement les déperditions de chaleur, à énergies passives, ou même positives (la CAUE de l’Aveyron est particulièrement riche en infos là-dessus et en exemples), inciter à la construction en bois. Pour cela, sensibiliser les maires à ce type de construction et soutenir les architectes de maisons bio-climatiques, car on est encore trop sur le modèle du lotissement des années 90 pour ne pas dire 70…Des à priori contre la maison en bois sont encore très vivaces, d’autant plus que le secteur du bâtiment est encore trop tourné sur le tout béton, et influence notablement dans les petites municipalités par intérêt privé en contrecarrant toute initiative nouvelle .

-Lutter contre le CO2 et économiser l’énergie, lutter contre la précarité énergétique qui va toucher de plus en plus de familles (coût du carburant en augmentation, licenciements, stagnation du smic) par les Transports collectifs : Inciter les habitants en milieu rural à délaisser l’automobile par une politique de transport à petit tarif et par la mise en place de plate-forme internet pour le covoiturage de proximité. Actuellement, les transports à la demande sont trop onéreux et ne permettent pas de concurrencer le transport individuel. Dans la fiche Orientation 7 de ce SRCAE : Quelle solution est proposée? Celle du  transport à la demande pour les zones peu denses, autrement dit pour les zones rurales. Ce transport à la demande est l'alibi par lequel les élus  se dédouanent de leur responsabilité. D'autant plus que soit  ils en ignorent totalement les tarifs, soit ils ne se rendent pas compte de leur cout exorbitant, car bien sur,  ils ne les prennent jamais ! Cela existe déjà depuis plusieurs années ,  et ce n’est pas une solution , et encore moins à long terme, pour la simple raison que le prix de ce service est particulièrement élevé: par exemple, d’environ 9 euros pour un trajet de 30 km aller-retour (Saint Victor-et-Melvieu  vers Saint Affrique), cela ne résout pas la précarité énergétique liée à la volatilité des prix du carburant, alors que la majeure partie des habitants en Aveyron effectue des déplacements quotidiens d’un minimum de 30 KM, soit pour le travail, soit par besoins divers. Il faut donc s’inspirer de ce qui a été fait à Decazeville, où les transports collectifs à prix mini ( 20centimes le trajet) ont permis de concurrencer le transport individuel. C’est là, un enjeu majeur pour les territoires ruraux : rendre les déplacements accessibles à chacun et réduire ainsi les transports individuels (économie d’énergie et de CO2, lutter contre la précarité énergétique).

De plus la mise en place du tarif progressif de l’électricité doit être envisagée sérieusement et les Régions ensemble peuvent porter cet objectif et orienter ainsi les décisions prises au niveau de l’Etat , lors de l’élaboration des SRCAE . (L’ une des 25 recommandations préconisées dans un rapport intitulé « Analyses stratégiques 2011» remis en janvier 2011 à Mme Kosciusco-Morizet , ministre de l'écologie, développement durable, transport, logement)

L’eolien - Page 47 du SRCAE
Sur l’acceptation locale, quelques remarques de notre part sont nécessaires afin de recadrer plus précisément le contexte réel : D’abord , il n’y a pas d’acceptation locale, car en fait il y a des décisions prises en mairie en toute confidentialité, en court-circuitant la démocratie les trois-quarts du temps, en ne communicant pas sur les projets, en tenant les habitants à l’écart. Je peux en témoigner puisque je suis conseillère municipale. On ne peut donc parler d’acceptation locale, tout au plus peut-on parler de mise devant les faits accomplis et de fatalisme de la part de certains habitants (style « de toute façon, on n’y peut rien »).

Autre remarque : il serait judicieux que la manne financière accordée pour les parcs éoliens ne se résume pas en quelque sorte à subjuguer les maires, et à leur permettre des projets qui pour la plupart du temps n’ont rien à voir avec l’écologie, mais bien plutôt que cet apport de finances serve à la communauté dans une stratégie de développement agricole biologique et à la fois touristique, créateur d’emplois. Ainsi, quitte à dégrader un territoire naturel en l’artificialisant, que ces revenus à partir de l’éolien permettent alors à de jeunes agriculteurs ,éleveurs, maraichers bio, petits producteurs, artistes et petits artisans de s’installer, en les aidant, ce qui participerait alors à une réelle dynamisation du territoire. Ce ne serait plus des largesses distribuées à tour de bras à certains, un peu toujours les même d’ailleurs (entreprises locales de BTP); bref, que ce soit donnant-donnant, avec une cohérence : puisque les renouvelables sont censées aider à préserver la planète, que l’argent distribué servent à la planète et non à des constructions, sans recherche d’efficacité et d’économies d’énergie par ailleurs.

Ensuite , comme cela se fait aux Pays-Bas : 1) il faut privilégier les emplacements sur les zones déjà industrielles et le long des autoroutes afin de ne pas artificialiser des territoires jusque là préservés et naturels , 2) Permettre et soutenir financièrement l’implantation d’une éolienne de taille plus petite à coté des exploitations agricoles pour une autoconsommation. C’est une erreur de sacrifier des zones naturelles à la centralisation de parcs éoliens ou photovoltaïques , cela condamne toute une économie de proximité mise en place depuis des années autour du tourisme vert, de la nature, de la biodiversité protégée, qui revitalise les villages, crée des emplois sur place, permet de rouvrir des écoles, etc…( gites, camping, petits producteurs, agriculture bio).

Pourquoi ce parti pris par l'état et le conseil de région de choix ambitieux de 1600 Mw (soit 800 éoliennes)? ,alors que si la région s’en tient à sa participation à l’objectif national de 19000 MW à atteindre pour 2020, , il suffit de se cantonner à 19000Mw X 5,6% =1064 Mw.
Cela serait déjà beaucoup plus raisonnable et ne condamnerait pas l’Aveyron à des implantations massives de parcs éoliens, ce qui va avoir un impact sur le tourisme vert, sur l’économie qui lui est liée et qui fait fi de la population Aveyronnaise, qui découvre depuis peu la colonisation grandissante par l’éolien industriel, objets industriels au milieu de la campagne.

- Photovoltaïque Au Sol :
Selon l’ étude Hespul de 2010 sur le photovoltaique , il est plus rentable et plus efficace de faire le choix des moyennes puissances, c’est-à-dire le choix de 100% des systèmes de de 36kVA à 1MW , c’est-à-dire typiquement des toitures et des façades de bâtiments en milieux urbain ou rural.
On constate donc qu’il ne faut pas systématiquement faire le choix du plus grand ou du plus puissant en croyant tabler ainsi sur l’économie d’échelle.
Nous proposons donc de privilégier le photovoltaïque sur les bâtiments et de ne réserver pour les zones au sol seulement d’anciennes carrières, mines, etc. , et de proscrire toute installation photovoltaïque au sol hors de ces zones . Cela peut sembler de prime abord plutôt radical, mais les terres doivent être réservées à l’agriculture, même celles qui ne sont pas pour le moment cultivées. Dans l’avenir, cela se révèlera un choix judicieux et extrêmement précieux de gestion des terres.

Photovoltaïque-suite : D’autant plus que pages 52 Et 53, il est spécifié des sites au sol favorables tels que friches industrielles, carrières, mines etc.…) ce qui est plutôt une approche de bonne augure, puis plus loin, il est question « d’installations à fort impact environnemental »

Alors, sur des friches industrielles ou dans des lieux où l’environnement risque d’en prendre un coup ? Cela laisse penser que toutes les options sont ouvertes. Si c’est de cette façon que se font les implantations d’ énergies renouvelables, cela ne laisse présager rien de bon.

Page 55- géothermie : ne peut être transportée donc autoconsommation, il s’agit donc de définir les besoins locaux et ne pas s'en remettre aux choix d'implantation des sociétés privées qui ne tiennent ,encore une fois, absolument pas compte des besoins.
Page 57- biomasse/bois et cogénération: Là où il faudra être vigilant, c’est quand on parlera des rendements globaux, notamment liés au taux de valorisation de la chaleur pour des
installations au-delà de 15MW. Des rendements de 50 à 60 %, ce n’est pas non plus très performant quand on sait que l’on peut atteindre des rendements de 80 % avec des centrales de dimension plus petite. Il faut en effet se rendre compte que 10 % d’efficacité perdus dans ces puissances représente le gaspillage d’environ 150 000 tonnes de bois par an !

Il faut privilégier et favoriser l ‘éolien participatif , le petit éolien (ferme), la microcogénération, la méthanisation pour des unités de productions de taille mesurée mises en place par la collectivité ou des entreprises privées (fermes). Celles-ci répondraient à des besoins locaux en utilisant la ressource locale. Elles se substitueraient aux sociétés privées qui n’investissent que pour des projets de taille si importante que les bénéfices ne sont jamais pour l’environnement, les riverains ou les PME locales mais uniquement pour la multinationale et son cortège d’actionnaires.
Climat / Eau : Les ressources en eau doivent être économisées, l’une des mesures intéressantes est celle de la mise en place du tarif progressif. Au Sequestre, à coté d’Albi, la municipalité à mis ce système en place avec pour conséquence la réduction des consommations d’ eau.

schéma régional climat-air-énergie

En réponse à Mme Françoise Dedieu-Casties sur le Schéma Régional Climat-Air-Energie( SRCAE) :
Une première mise au point est nécessaire quant aux soi-disant réunions publiques départementales ( SRCAE)qui auraient eu lieu en Aveyron et dans le Tarn,: Je signale que celles-ci ont du être très, très confidentielles car les associations en lutte contre l’éolien industriel , n’en n’ont jamais entendues parler. Certaines réunions ont , certes, été organisées à Toulouse, mais réservées aux "instances" (élus, organismes consulaires, syndicats et grandes associations ).
Par contre, depuis le 9 décembre, il existe une possibilité de consultation publique du Schéma dans les préfectures et sous préfectures. On peut aussi le consulter sur internet et «le public » peut y donner son avis ….. jusqu’au 31 janvier.
Venons-en maintenant aux objectifs choisis par la Région : environ 800 éoliennes. La population des campagnes ne vit pas hors-sol et ce sont des objectifs élevés, très élevés qui vont retentir sur les paysages naturels, d’une part et sur l’économie de proximité, liée au tourisme vert, d’autre part. Que des technocrates, ne ciblant que chiffres et pourcentages, n’envisagent les habitants des territoires ruraux seulement comme des abstractions, soit, cela n’est pas très étonnant! Mais que des élus, se permettent de trancher, en fixant des objectifs « ambitieux » de 1600MW pour 2020 démontre bien que les habitants ne sont pas pris en compte. Voici l’extrait explicite du Schéma Régional sur l’éolien :" L'état et le conseil de région font le choix de l'objectif ambitieux de 1600MW"

C’est bien au delà de la part régionale de 1064MW en regard de l’objectif national de 19000MW.
En Aveyron, nous avons déjà 190MW plus 110MW supplémentaires autorisés, et des permis pour 50 éoliennes ( 100MW)sont en attente. Avec ces 400MW, nous aurons fait presque la moitié de l’effort régional, qu’on arrête là et qu’on place plutôt la barre haute sur les économies d’énergie, de toutes sortes. Il faut des transports collectifs à petits prix contre la précarité énergétique, des chauffe- eau solaires plus accessibles car actuellement, la subvention de l'état est entièrement absorbée par les installateurs qui gonflent leur facture du crédit d'impôt et qu’on en finisse enfin avec les radiateurs électriques! Un exemple : En Suisse, un rapport de l’Office Fédéral de l’Energie précise qu’il est possible de couvrir près de 60% des besoins en chauffage et eau chaude sanitaire par le solaire thermique au cours des 20 prochaines années. En Midi-Pyrénées, le potentiel est surement autrement plus prometteur et cela permettrait aussi de favoriser l’autoconsommation.
« Europe-Ecologie-Les Verts plaide, nous dit Madame Dedieu-Castie, pour que l’ensemble des territoires reprennent en main la production énergétique ».Très bien ! Malheureusement, la production énergétique à partir des renouvelables, est principalement entre les mains des multinationales telles GDF-SUEZ ou Total … ce sont à ces sociétés privées que bénéficient les subventions versées par l’Etat .
Je me doute bien que , face aux lobbies industriel, financier et spéculateur, la voix de madame Dedieu- Casties peine à plaider la cause de l ‘éolien participatif , celle du petit éolien , de la microcogénération, de la méthanisation pour des unités de productions de taille mesurée mises en place par la collectivité ou des entreprises privées . Celles-ci répondraient à des besoins locaux en utilisant la ressource locale .Elles se substitueraient aux sociétés privées qui n’investissent que pour des projets de taille si importante que les bénéfices ne sont jamais pour l’environnement, les riverains ou les PME locales mais uniquement pour la multinationale et son cortège d’actionnaires.
Seulement, en ces temps de vaches maigres, il semblerait que la Région trouve plus intéressant de récolter la manne reversée par les promoteurs de parcs éoliens et photovoltaïques.

Quant à la maitrise de la demande d’énergie dans ce Schéma Régional Climat-Air-Energie : l’objectif finalement retenu est celui d’une réduction de 15% d’ici 2020 ( par rapport à 2005) dans le secteur du bâtiment au détriment de l’objectif de -30% selon le scénario du Grenelle . Les actions se concentreront surtout sur l’isolation et les efforts d’usage de l’éclairage et de la consommation de l’eau chaude (à cause du cumulus électriques). Le scénario réduction de la consommation est donc beaucoup moins « ambitieux » que le scénario production d’énergie.
Pourtant, la priorité aujourd’hui, c’est d’abord et avant tout d’organiser la sobriété énergétique, seule à même de garantir la protection et le respect de l’environnement.