Bienvenu, ex-conseillère municipale remontée comme un cou-cou contre les pratiques antidémocratiques des gentils élus de nos campagnes, quelques pages destinées à faire connaitre un peu du Sud-Aveyron , à faire entendre un ^peu autre chose que le blabla convenu et inconvenant des élus.... la plupart du temps.
tant est qu'ils ne reculent que devant peu de chose pour mener à bon port tel ou tel projet dont l’intérêt semble bien douteux pourtant.


Enfin, critique également des production d'énergie, sous couvert d'écologie mais essentiellement liées au profit , telles que les parcs éoliens et photovoltaïques qui ne répondent à aucune demande locale, les productions industrielles , porcheries et bergeries démesurées .

La main mise progressive des multinationales sur les ressources locales fait partie de stratégies dangereuses pour ceux qui vivent ici.
Très peu de transports en commun et trop chers, bétonnage croissant des terres , expropriation d'agriculteurs, construction de parcs photovoltaïques sur plusieurs hectares
, centralisation de la production d'électricité à partir de l'éolien sur le Sud-Aveyron, doublement des lignes THT et construction nouvelles de transformateurs sur plusieurs hectares. Vider la campagne de ses habitants en les acculant à habiter en ville faute de moyens!
La campagne une fois vide de ses habitants , réduite à un réceptacle de ressources à exploiter et à extraire, dessus et dessous: Gaz de schiste, éolien, photovoltaïque, l'eau, stockage des déchets , exploitation outre mesure du bois des forêts, de grandes fermes industrielles pour des élevages hors-sol, des terres louées ou vendues à des multinationales...

Comme la gestion de l'eau qui doit rester locale, comme les hôpitaux qui doivent rester locaux, ainsi en est-il de la production des aliments, de la production d'énergie, des transports scolaires , tout cela doit être au bénéfice de ceux qui habitent et travaillent ici, pour la préservation de la qualité de vie et du territoire.

les petits pas sont verts et rouges en sud-aveyron

les petits pas sont verts et rouges en sud-aveyron

samedi 24 septembre 2016

Ce vendredi 2 Septembre 2016, jour de chahut au Parc Naturel Régional des Grands Causses, j'étais présente en tant que Présidente de l'association Plateau Survolté.


Je précise pour mettre les choses aux clair que l'association Plateau Survolté n'est  nullement à l'initiative de "cette poussée  des élus vers la sortie". Je vais donner mon témoignage  en tant que simple habitante du Parc naturel Régional des Grands Causses et pour faire contrepoids aux gros titres style: "action coup de poing au Parc!" ou "les élus sortis manu-militari!" qui fait penser que les membres du Parc ont reçu des coups de poings ou ont été agressés physiquement. J'ai lu aussi que "les locaux du parc avaient été saccagés", saccagé veut dire "mettre à sac", on pouvait alors croire que les locaux avaient été dévastés avec des dégâts importants.
En voici le déroulement tel que je l'ai vécu: D'abord un policier nous a dit que nous pouvions montés. Nous sommes arrivés dans la salle, tous les membres de cette commission du Scot qui allait voter pour ou contre le DOO étaient assis autour d'une grande table. Quelqu'un Président d'une association contre une installation de plusieurs éoliennes vers Séverac , a demandé à lire un texte aux élus du Parc, la réponse  de Mr Fauconnier fut quelque chose comme "plus tard" ou "à la fin". Il s'est alors fait entendre une voix dénonçant la participation du Parc Naturel Régional des Grands Causses dans l'installation de la Légion car le Parc va être maître d'œuvre dans la construction de bâtiments pour la Légion. On peut se poser la question: Est-ce bien là le rôle d'un Parc Naturel ?
Alors un haut-parleur fut installé et un texte lu au micro, a résonné clair et grave dans la salle silencieuse. Ensuite, un chant occitan s'est élevé à la fois très doux et puissant. Quelqu'un a crié : "ça ne sert à rien, ils ne comprennent pas l'occitan!". Et puis, il y eut cette marche vers la grande table de réunion avec la banderole et au final "cette poussée  des élus vers la sortie", joliment rythmée par des claquement de mains et la banderole servant l'avancée vers les élus assis à table.
Méthodiquement, les chaises étaient retirées au fur et à mesure que les membres du Parc se levaient de leur siège. Et les uns après les autres, ils rangeaient leurs papiers dans leurs mallettes avant de quitter la salle. Des feuilles de documents papier ont atterri sur le trottoir. Des assiettes en cartons ont été éparpillées. Quant à la maquette, pour ce que j'ai vu, son piédestal a été démonté et non fracassé, la maquette a été posée sur la tranche, elle ne m'a pas semblée détruite, le viaduc est peut-être un peu tordu..La salle a été certes mise en désordre mais n'a nullement été saccagée, et d'ailleurs les élus se sont remis autour de la table dans la même salle un peu plus tard.
Présidente de Plateau Survolté, je n'ai pas participé à cette poussée . Mais à titre personnel, je  suis solidaire, car il n'y a eu aucune brutalité  ni action musclée sur les élus, aucunes insultes, mais ce mot scandé: "dégagez, dégagez", certes désagréable à entendre. Je suis solidaire parce que confrontée avec d'autres au  régulier mépris de certains élus envers les  habitants qui posent des questions, confrontée à leur refus d'entendre, déterminés à user du pouvoir de leur mandat pour n'en faire qu'à leur tète. « Nous avons été élus » est leur réponse passe-partout, élus certes mais les programmes présentés au moment des élections, passe sous silence, la plupart du temps, les projets qu'ils savent déplaisant pour bon nombre d'habitants .
Je suis écœurée de leur pratiques anti-démocratiques, avec juste ce qu'il faut de vernis démocratique pour ne pas se faire prendre, de leur peu de cœur à débattre en conseil municipal ou  intercommunal, et des huis-clos en veux-tu, en voila, et de leurs réseaux serviles bien huilés avec les habituels renvois d'ascenseur entre les uns les autres. Des réseaux concoctés par certains élus grâce à des décennies aux manettes.  Je suis dégoutée de l'opacité des décisions, des compte-rendu de séances très tardifs ou réduits au strict minimum, dont la communication est toujours problématique, on tente de vous faire barrage ou alors c'est un permanent silence radio! La loi est pourtant très claire là-dessus: N'importe quel habitant doit avoir communication de tout document public s'il en fait la demande. Mais non, leur stratégie, c'est "de l'info, point trop n'en faut"!
Les processus démocratiques qui encadrent les projets et les décisions prises par les élus sont larvés par trop de brèches, ce sont des mascarades car les astuces sont bien rodées qui leur permettent de tricher et de court-circuitent régulièrement les habitants. Les protocoles de décision ressemblent plutôt à des rouleaux-compresseurs: Le mot concertation est répété à tout bout de champs mais dans les faits et alors que certains jouent le jeu et y participent, les élus semblent sourds à tout ce qui ne vient pas d'eux ou de leur entre-soi, méprisant les avis et les propositions ou vous riant au nez quand vous leur présentez une pétition ou faisant le dos rond en souriant du style "cause toujours" .
Ce chahut envers les élus me semble un rabattage de caquet arrogant afin de leur  rappeler que leur légitimité ne va pas de soi.


Carole Joly.

lundi 12 septembre 2016

Vote du Scot au Parc Naturel régional des Grands Causses vendredi 2 septembre2016: Poussée des élus vers la sortie en douceur et avec détermination

 

Manifestation à Millau dans la salle de réunion du Parc Naturel Régional des Grands Causses le vendredi 2septembre
il y eut au final cette marche vers la grande table de réunion et  "cette poussée  des élus vers la sortie", joliment rythmée par des claquement de mains et la banderole servant l'avancée vers les élus assis à table. Il n'y a eu aucune agression physique envers les élus, à aucun moment ils n'ont été bousculés.  Petit à petit , les uns après les autres, les élus rangeaient leurs papiers avant de quitter la salle.  Des feuilles ont atterri sur le trottoir. Des assiettes en cartons ont été éparpillées.Une maquette  légèrement abimée, le support fut méthodiquement démonté sans dégâts pour ce que j'ai pu voir..

Pendant ce brouhaha, Mr Fauconnier est descendu à un moment sur le trottoir , il en a profité pour insulter  copieusement avec moulinets de bras au ras du nez un citoyen qui était resté en bas sur le trottoir et attendait calmement avec 2 autres personnes. Il lui a également  fait de l'intimidation : "des comme toi, j'en ai broyé d' autres! Dix !"
Explications : Cette personne travaille au Lycée agricole de la Cazotte , il est fonctionnaire, ce que sait bien sur  Mr Fauconnier, Maire de St Affrique,  Président de Communauté de communes,  Président du PNRGC, Ex-Sénateur , Défenseur des libertés  discourant sur le parvis de sa mairie le lendemain des attentats de Charlie Hebdo, et  j'oubliais, Broyeur de dix personnes .    Ces attaques par quelqu'un qui a un « certain » pouvoir de par ses fonctions,  sur  quelqu'un qui travaille au lycée agricole est inadmissible.(Un lycée dans lequel Mr Fauconnier  a travaillé lui aussi autrefois et dans lequel il pioche  pour  remplir sa liste aux municipales). Un  fonctionnaire est un citoyen à part entière, il  a droit à la liberté d'expression et ne peut être inquiété ou menacé pour ses opinions en dehors de son travail du moment qu'il ne fait rien d'illicite. 




lundi 22 février 2016

huis-clos à St Rome de Tarn: Enregistrement audio de la mini séance ouverte au public: 2minutes 28 exactement avant que le président du conseil communautaire Alain Marc nous presse de sortir de la salle


Photos prises depuis Candades et vers St Victor -et-Melvieu en Sud-Aveyron,
Ces paysages ne sont-ils pas  magnifiques?


Dans cet enregistrement audio, à la fin, on peut  entendre Mr Alain Marc qui nous demande  très obligeamment de quitter les lieux par un charmant "Dégagez!" .

Et n'oublions pas qu'il est sénateur.

 Sur un défilé d'images du Sud Aveyron , voici un enregistrement audio d'environ 2 minutes fait lors de la séance de conseil communautaire de Muse et Raspes du Tarn en Aveyron du 17 décembre 2015 , juste avant  le huis-clos qui a obligé le public  à quitter  la salle. On peut y entendre le vote du huis-clos, la justification du huis-clos  faite par  Alain Marc, président  du conseil communautaire qui se résume à répéter  "sujet sensible " et " pour la sérénité des débats,  des débats  , oui des débats". Juste avant ça ,  le maire de St Rome  de Tarn était venu demander  si certaines personnes voulaient assister  à la séance et nous avait alors demandés  de monter dans la mairie. Nous étions  donc montés à 6 personnes dont un journaliste, nous nous étions  assis aux places indiquées,  le président  avait  proposé une minute de silence en hommage aux victimes des attentats, et ensuite aussitôt il avait annoncé qu'une demande de huis-clos avait été faite par  des conseillers communautaires   et qu'un vote allait avoir lieu.  Tout ceci est mis en ligne afin de permettre de comprendre comment peut se décider  le huis-clos pour une séance  de conseil municipal ou communautaire . La décision  de ce huis-clos à St Rome de Tarn ne repose pourtant sur aucun tollé ni invectives. Un simple rassemblement paisible devant la mairie de la part de citoyens soucieux  d'une question à l'ordre du jour , a suffit pour cela. Une décision de huis-clos est encadrée par la loi et ne peut logiquement reposer sur une anticipation d'actes alors qu'aucun trouble à l'ordre public ni à la séance n'a  lieu.  La publicité des séances est la règle , la démocratie l'exige, le huis-clos une  exception pour des cas de troubles manifestes . Sinon la décision du huis-clos ressemble fort à  un échappatoire pour  conseillers frileux .

lundi 8 février 2016

interview du Collectif de la Surréaliste sur radio-St Affrique

Lien vers Radio-St Affrique: émission le douze-douze
http://www.radiosaintaffrique.com/emissions/le-douze-douze-1/Le_Douze_douze_du_5_fevrier-2100

samedi 30 janvier 2016

Connaissez-vous le le dicton de la mairie de St Affrique? : "De l'info, point trop n'en faut ! "

Bien que l'affichage des convocation des élus aux séances du conseil communautaire ou municipal  en façade de mairie soit  une obligation légale,  à St Affrique , on s'obstine  scrupuleusement à ne  surtout appliquer la loi que 2 ou 3 fois dans l'année..pas plus!
Et encore! quelquefois les années passent et l'affichage n'a pas été renouvelé depuis belle lurette. Pour preuve cette photo  prise  jeudi 28 janvier2016 : on peut y lorgner une malheureuse convocation du conseil communautaire datée de décembre....2014!



Il faut vous dire qu'à Saint Affrique ,  le principe suivant est appliqué à  la lettre:  "De l'info, point trop n'en faut", il ne s'agirait pas qu'une  publicité malencontreuse permette à  des habitants d’être au courant des  affaires de la commune.
 Sur le site de la mairie, idem. Vous pouvez éplucher toutes les pages, dérouler les onglets les uns après les autres, cliquer ici et là,  rien, vous ne trouverez pas un seul compte-rendu de conseils municipal ou communautaire.
 Sur le site , la galette des rois est annoncée certes,  la galette n'est pas inintéressante certes, ,....mais, mais... et le reste des affaires de la cité? celles qui intéresse tous  les habitants? les décisions prises  qui vont retentir sur un bon paquets d'années?  les choix faits  qui vont engager l'avenir de la commune et de la communauté de communes?  Pourquoi ne pas les afficher dans le panneau de façade de mairie et sur le site de St Affrique, alors que la loi  l'oblige?
Oui, tiens,  pourquoi  ne pas assumer les décisions prises en les portant à la connaissance de tous? 







vendredi 29 janvier 2016

Et la gestion du service public de l'eau à St Affrique ? Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir? - Je ne vois que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie...Charles Perrault - Barbe Bleue


 Ben non, on ne voit rien venir,
Donc rien à l'horizon!
On nous a laissé  entendre peut-être une éventuelle étude sur l'état du réseau...
Appelons un chat, un chat, une étude sur l'état du réseau ne  suffit pas pour faire le point,  pour décider  ou non de passer  en gestion publique.

Il faut une étude comparative des différents modes de gestion et proposant  un planning et une méthode s'il est décidé de  passer  en mode régie publique. C'est ainsi que cela s'est passé  dans les villes qui sont  passer de gestion  privée à une gestion publique.

L'étude sur l'état des " tuyauteries" dont il semblerait  être question  (étude jamais abordée en conseil municipal) ne permettra pas d'appréhender les différentes facettes des différents modes de gestion, bref, cela n’instruira pas suffisamment les conseillers municipaux  afin qu'ils décident en toute connaissance et conscience. On n'avance pas la-dessus , une étude c'est long,comme on a pu  s'en rendre compte pour d'autres études.  Il faudrait lancer une étude de faisabilité  pour  le  passage de gestion privée à une gestion publique et  dès maintenant, pour avoir les résultats au  moins  avant fin 2016.

Et afin d'enclencher les discussions avec ceux des  salariés de Véolia actuellement chargés de l'eau  à St Affrique qui  seraient  repris par la collectivité.

Un passage  du privé au public se prépare , bien à l'avance, ....pourquoi une commission   ne se met -elle pas en place? je vous laisse trouver les réponses diverses et variées..

Pour info, je rappelle les conseils donnés par JL Calmettes, conseiller municipal à Decazeville:  une étude doit être faite par un bureau d'étude indépendant   c'est à dire une étude qui ne soit pas menée par Véolia ,  et cette étude n'est pas une étude sur l'état du réseau, mais  une étude analysant les différentes possibilités de gestion du service de l'eau sur St Affrique, voire en l'intégrant dans un une gestion plus large , au niveau de la communauté de communes.

Il y a aussi cette rumeur  d'alliance entre Millau et St Affrique  pour la gestion  de l'eau en régie publique.   C'est un  argument avec lequel le maire de St Affrique ballade  toute personne qui lui demande ce qu'il en sera de la gestion de l'eau en 2017, à l'échéance du contrat avec Véolia.

Disons le tout net:  il faut laisser tomber cette histoire avec Millau, qui n'a aucune pertinence vu  la non-implication du maire de Millau dans ce futur projet et puisque  d'ici 1 an ou 2ans, c'est au niveau de l'intercommunalité  que cela se passera, la compétence de l'eau sera obligatoirement (loi) transférée à celle-ci. Donc,  il faut s'y préparer dès maintenant  , en demandant une étude analysant  tout ,  dont la gestion  au niveau intercommunal . Malheureusement, nous ne  voyons rien venir.
Aucune anticipation pour la  future compétence du  service de l'eau par  le Conseil Communautaire!?
 (Que Millau voit de son côté au niveau de son intercommunalité !...)

Au sein de la communauté de communes, il y a pourtant de nombreuses communes comme Vabres , par exemple,  qui gèrent leur eau en régie publique avec leur propre personnel. Passer le relais  à l'intercommunalité  permettrait ainsi  de  mutualiser les moyens  des services de l'eau et de créer une régie publique intercommunale!.

Remarques:  Le Collectif Citoyen du St Affricain  a des  exemplaires d'études comparatives sur l'eau, et une autre sur le réseau de chaleur, réalisées pour aider à la prise de décision quant à passer  ou non en régie publique : A chaque fois l'étude analyse tous les tenants et  aboutissant, comparant, pesant le pour et le contre, faisant ensuite des propositions pour planifier et organiser les différentes gestions,  notamment  pour un passage du privé au public, c'est très bien expliqué, et de plus le bureau accompagne pour la mise en place  de la régie publique; conclusion: quand on veut , on peut! mais bien sur, si on ne veut pas, c'est très facile de bloquer ,  temporiser, remettre à plus tard, annoncer une  étude, la repousser, la re-annoncer, etc, etc.....

Un conseiller municipal communiste  (refrain depuis 2008 nous a t-on dit) répète en boucle: "territorialisation de la gestion de l'eau",  "l'eau est un bien commun"!
Quelque fois repris par le maire lui-même: " Voui! Comme tu le dis, l'eau est un bien commun". C'est très mignon à voir et à entendre ce chœur à l'unisson; mais ça ne fait pas tellement avancer le schmilblick. Cependant,  vu le peu d'empressement de la municipalité  pour  mettre en place une commission et une étude sur l'eau, je ne suis pas certaine que le maire  soit véritablement persuadé de cela .
 Pourtant,un peu de cohérence: un bien commun, qui plus est  vital,  ne peut être géré comme une marchandise, et ne doit pas donner lieu à du profit ! L'eau doit sortir des pattes du secteur privé.   

lundi 11 janvier 2016

C'est si petit, c'est si stupide, c'est si laid ! L'expression de la Surréaliste censurée dans le bulletin municipal

Le bulletin municipal de  St Affrique vient de sortir:  Pierre Pellerin,  le représentant élu de La Surréaliste a appris la nouvelle  en ouvrant sa boîte aux lettres il y a peu.
La municipalité  s'étant bien gardée de l'informer de cette publication  prochaine afin de mieux lui confisquer son droit à avoir une tribune  dedans comme  Mr Fauconnier (liste PS) ou comme Sébastien David (liste  Les Républicains) l'ont eu.

 Ainsi La Surréaliste n'a pas pu s'y exprimer,
Ainsi,  la loi n'est pas respectée ...
Ainsi  la  minorité est niée...

C'est si petit, c'est si stupide, c'est si laid !
Et ...aucun conseiller ne réagit quand  le grand Vizir ne donne pas de tribune à Pierre Pellerin dans le  bulletin , il  est  le représentant de près de 10% des votants pourtant..
Aucun conseiller de la majorité de Mr Fauconnier  n'a pensé lui dire qu'il exagérait  et qu'il tournait  au despote? ou bien certain y a pensé mais n'a pas osé?
Bravo pour le  respect des 400 habitants qui ont voté pour  La Surréaliste et son programme anticapitaliste et écologiste  ...
 Et comment se dédouanent des conseillers municipaux interpellés? " Le grand calife a dit  qu'il faut être 3!"
 La liberté d'expression à partir de 3, ça ne  gène personne? ...
Rogner la liberté d'expression c'est attaquer la liberté d'expression,
la liberté d'expression  à géométrie variable, c'est nouveau et c'est à St Affrique! Déjà cette année, Mr Fauconnier  avait tenté de restreindre la liberté de s'exprimer en prenant un arrêté interdisant une manifestation  déclarée en préfecture, il s'était vu retoqué par le Préfet car il était en pleine illégalité  en attaquant un principe fondamental de la constitution. Et le voila qui remet ça en  attaquant le droit à s'exprimer pour les élus minoritaires! Ma foi, ça ressemble de plus en plus  à du délinquant  récidiviste!

Alors qu'il y a un an, presque jour pour jour,   tout le monde se disait "Charlie", Souvenez-vous les prises de paroles sur le parvis de la mairie de St Affrique, sur la liberté d'expression, la démocratie en France etc, les écharpes bleu-blanc-rouge en travers des torses, le haut-parleur installé pour l'occasion  car  bien sur la Marseillaise!  C'est qu' il fallait la totale pour  qu'on comprenne bien de quel cuir nous étions faits , nous les Français....même pas peur des terroristes, nous y tenions à notre liberté d'expression, et nous disions notre admiration pour ces dessinateurs et ces journaliste  et tous ceux qui avaient défendu  la liberté d'expression chère à notre cœur de Français trempés dedans depuis tout petits et nous redisions de partout que nous y tenions à nos libertés.
...Et puis , quoi? ....
....Et puis rien,  ma bonne dame!
aujourd'hui, tout le monde regarde ailleurs quand Mr Fauconnier décide qu'aucun espace d'expression  ne sera  réservé à La Surréaliste dans le bulletin  municipal.

Pourtant, je me rappelle il y a un an, presque jour pour jour, sur le parvis de la mairie de St Affrique, les écharpes bleu-blanc-rouge , le haut-parleur car bien sur la Marseillaise  et la posture "eh, vous nous avez vus en Charlie ?".
Pauvre démocratie, pauvre St Affrique, Pincez-moi,  ce sont bien des socialistes et des communistes qui sont  dans  la majorité de Fauconnier?